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Foire aux questions

 

Quelle est la différence entre l’homéopathie sous forme de liquides et celle sous forme de granules ?

La qualité d’un médicament homéopathique est fonction de la qualité des souches utilisées et de la préparation des dilutions homéopathique sous forme liquide.

Traditionnellement, la forme liquide a toujours été utilisée par Hahnemann (fondateur de l’homéopathie) et peut être considérée comme beaucoup plus «énergétique» que toute forme solide.

Elle devrait par conséquent toujours être privilégiée pour s’assurer de la pleine efficacité d’un traitement homéopathique.

 

Comment bien prendre une préparation homéopathique liquide ou un médicament Dr. Reckeweg® ?

Elle peut être prise pure ou diluée dans un peu d’eau.

L’absorption de la ou des substance active se fait par les vaisseaux capillaires sanguins de la bouche.

C’est pourquoi,
Il est très important de laisser le médicament agir quelques secondes dans la bouche avant de l’avaler.

La posologie pour l’adulte peut aller jusqu’à 20 gouttes, 3 à 6 fois par jour, avant ou après les repas.

Chez l’enfant, la dose est en général divisée par deux ou par trois en fonction de son poids.

 

Pourquoi certains médicaments homéopathiques n’ont-ils ni indication thérapeutique, ni posologie,
ni notice d’emballage ?

Un médicament homéopathique peut traiter différentes maladies (par exemple : Rhus Toxicodendron peut traiter des troubles de rhumatismes ou une crise d’herpès) et une même affection (la toux, par exemple) peut être soignée avec des médicaments différents qui seront choisi en fonction du patient.

C’est donc au professionnel de la santé de déterminer quel est le traitement le plus adapté au patient et de quelle manière il doit être administré.

Les médicaments homéopathiques qui comportent une indication médicale ont été mis au point selon une formulation de différents remèdes pour traiter un problème donné (rhume, diarrhée, psoriasis, etc.) sur une très grande majorité de patients.

Ainsi, le patient peut facilement sélectionner le médicament qui lui convient et se reporter à la notice d’emballage pour savoir comment le prendre.

 

Certains prétendent que les médicaments homéopathiques agissent lentement et que les traitements sont de longue durée. Est-ce vrai ?

C’est faux : pour les maladie aiguës, les médicaments homéopathiques bien choisis agissent en quelques heures ou minutes, souvent après une aggravation de très courte durée. Sinon, c’est que le bon médicament n’a pas été correctement déterminé pour le malade. Et parfois, cette situation est inévitable vue la complexité de la matière médicale homéopathique.

Pour que le traitement soit efficace rapidement, il faut que le prescripteur ait une bonne connaissance de la matière médicale et de l’expérience acquise après plusieurs années de pratique.

C’est vrai : pour les maladie chronique, comme l’eczéma, les allergies, les colopathies, etc. Quelle que soit la manière de les soigner (classique ou avec des médicaments homéopathiques), elles nécessiteront du temps et un ou plusieurs. traitements prolongés.

 

Pourquoi certains médicaments homéopathiques sont-ils prescrits avec des limites d’âge ?

Les limites d’âge sont prescrites par l’institut suisse des produits thérapeutiques (Swissmedic), mais cela ne signifie pas que les médicaments en question représentent un danger pour la santé des enfants.

C’est un principe de précaution pour des affections qui peuvent être graves chez les enfant. En effet, pour certaines maladies, cela veut dire que l’enfant doit être suivi par un médecin ou qu’un avis médical doit être émis comme par exemple pour des douleurs abdominales, de la toux ou d’autres troubles.

De plus, avec la mise en vigueur de la nouvelle loi sur les produits thérapeutiques en Suisse et afin de favoriser la recherche clinique sur les enfants, tous les médicaments (allopathiques ou non) devrons désormais justifier leurs posologies pour les enfants avec des études cliniques.

Ainsi, toutes les extrapolations qui auront été faites en fonction du poids et/ou de l’âge ne pourront plus être acceptées. Il y a donc de fortes chances que de nombreux médicaments des médecines complémentaires qui disposaient de posologies spécifiques pour les enfants, se voient imposer des limites d’âge très contraignantes comme ne pas «utiliser chez les enfants de moins de 12 ans», en raison d’études cliniques insuffisantes ou non spécifiques aux enfants.

 

Comment puis-je prendre les gouttes Dr. Reckeweg® si je n’ai pas d’eau ou de verre à disposition ?

Les gouttes Dr. Reckeweg® peuvent aussi être diluées à l’avance dans une petite bouteille d’eau ou dans un liquide froid.

Vous pouvez également demander à votre pharmacien de monter un embout spray sur le flacon bouteille.
Un spray équivaudra alors à environ 5 gouttes.

Pour rappel, les gouttes peuvent être prises pures ou diluées dans un peu de liquide si nécessaire.

 

Puis-je prendre les médicaments homéopathiques Dr. Reckeweg® en même temps que mes autres médicaments habituels ?

Au dosage recommandé, il n’y pas d’interaction médicamenteuse connue à ce jour.

 

Que faire si les symptômes ne s’améliorent pas ?

Si les symptômes persistent ou s’aggravent, il est indispensable de vous rendre chez votre pharmacien pour effectuer un triage pharmaceutique adéquat ou de consulter un médecin.

 

Où puis-je acheter les médicaments homéopathiques Dr. Reckeweg® ?

Les médicaments Dr. Reckeweg® peuvent être achetés dans toutes les pharmacies ou droguerie de Suisse.

 

Référence :
Les médicaments Dr. Reckeweg® au quotidien !
Michel Reboh Pharmacien
CH-1680 Romont

Décembre 2019

Selon la définition officielle : « l’homéopathie est une substance médicamenteuse capable de déterminer des troubles pathologiques dans un organisme en bonne santé, qui peut guérir des troubles analogues dans un organisme malade ».

Etymologiquement, l’homéopathie ou homœpathie vient du grec (hómoios) qui signifie « similaire » et (pathos) qui signifie « souffrance », s’opposant ainsi à l’allopathie qui, associant « souffrance » à (alos), « autre », s’appuie sur le « principe des contraires ».

Par extension sémantique, l’adjectif « homéopathique » est utilisé dans le langage courant pour désigner une dose minime d’un produit, alors que l’origine étymologique du mot « homéopathie » tient bien dans la similitude. À ce faux sens, on peut ajouter un contresens fréquent concernant la phytothérapie dont le mode de fonctionnement est une méthode de soin allopathique, bien que rarement perçue comme telle.

 

Les Principes de l’homéopathie, la loi de similitude

La loi dite de « similitude » constitue la base de l’homéopathie : pour guérir une infection, on choisit le remède parmi ceux qui auraient provoqué les mêmes symptômes chez un individu sain.

Par exemple, lorsqu’un patient a un accès de température, on utilise le remède Belladonna. De la même façon, la belladone prise à dose toxique donne de la fièvre.

Cette loi, découverte par Hippocrate durant l’antiquité et vérifiée par Hahnemann à la fin du XVIIIe siècle, aboutit au simillimum qui est au centre de la consultation homéopathique. Ce dernier tient en trois postulats :

  • Toute substance prise par un individu sain produit un ensemble de symptômes caractéristiques de cette substance, symptômes qui diffèrent selon l’état et la constitution de l’individu en question.
  • Tout individu malade présente un ensemble de symptômes caractéristiques de son mode de réaction face à la maladie. Par exemple, lors d’une grippe, chaque individu développe différemment une réaction avec une température plus ou moins élevée et des courbatures plus ou moins intenses.
  • La substance qui à faible dose, permet la guérison, est appelée simillimum : elle provoque chez l’individu sain les mêmes symptômes que chez l’individu malade.

 

Une prise en compte global du patient

Contrairement à la médecine classique allopathique qui fragmente l’acte médical en multiples spécialités associées aux fonctions vitales de l’organisme, l’homéopathie s’intéresse au patient en tant que personne dans son ensemble.

C’est ce qui explique la spécificité de la consultation homéopathique : au-delà des symptômes qui poussent le patient à consulter, l’homéopathe explore dans son interrogatoire la maladie et ses modalités d’apparition, mais aussi le contexte psychologique, le mode de vie et même l’histoire du patient. C’est tout autant des détails qui peuvent paraître anecdotique que des symptômes apparemment plus importants qui permettront ensuite à l’homéopathe de déterminer le remède le plus adéquat, clé de l’efficacité du traitement.